La Toxicomanie !!!

L'abus de substances telles que l'alcool, la marijuana, la cocaïne, les médicaments sur ordonnance et autres peut entraîner des problèmes de santé et des problèmes graves avec la famille, les amis, les collègues de travail, l'emploi, l'argent et la loi. Pourtant, malgré ces problèmes, la consommation de la substance se poursuit.

Pourquoi ? La toxicomanie est une dépendance physique à une substance chimique. Cette dépendance entraîne des symptômes désagréables, appelés sevrage, lorsqu'une personne cesse de consommer la substance. Les gens commencent souvent à consommer une substance addictive parce qu'elle leur procure du plaisir au départ. Au moment où la dépendance se développe, le plaisir a souvent disparu. La force motrice derrière la poursuite de la consommation est le besoin d'éviter les symptômes désagréables du sevrage.

La dépendance a une forte composante héréditaire. Les enfants élevés loin de leurs parents biologiques alcooliques, par exemple, ont quatre fois plus de risques de devenir alcooliques que la population générale.

Cela signifie que des personnes différentes ont des susceptibilités différentes à devenir dépendantes. La raison pour laquelle une personne peut boire un verre ou deux par jour sans devenir dépendante de l'alcool, alors qu'une autre le devient, est un mystère. Les personnes qui ont tendance à devenir dépendantes d'une substance ont également tendance à devenir dépendantes d'autres substances.

Les facteurs environnementaux tels que les abus physiques et sexuels, ou un statut social défavorisé, jouent un rôle important dans la dépendance. Malgré tout, des personnes de tous horizons sont vulnérables à la dépendance.

Si la dépendance entraîne des changements de personnalité au fil du temps, il n'existe pas de caractéristiques spécifiques de la personnalité permettant de prédire qu'une personne développera des comportements de dépendance.

Les dépendances les plus courantes impliquent la consommation d'alcool, de tabac, d'autres drogues légales ou illégales et d'autres substances altérant l'humeur. La consommation de ces substances peut être physiquement et psychologiquement nocive pour l'utilisateur, et peut également conduire à un comportement antisocial. Le comportement antisocial peut conduire à la criminalité, qui peut se produire aussi bien lorsqu'une personne est sous l'emprise d'une substance que lorsqu'elle lutte contre le sevrage et a besoin d'argent pour se procurer la substance à laquelle elle est dépendante.

La dépression est inhabituellement fréquente chez les personnes qui s'adonnent à l'abus de substances.

Alcohol

La plupart des gens suivent l'un des trois modèles d'abus d'alcool :

  • ils boivent et s'intoxiquent quotidiennement
  • ils boivent à des moments précis mais prévisibles
  • ils s'arrêtent de boire pendant de longues périodes qui se terminent par des crises de consommation constante d'alcool pouvant durer plusieurs jours, semaines ou mois.
L'alcoolisme chronique est une maladie progressive qui se développe par étapes, commençant généralement entre 20 et 40 ans.

La première étape consiste à utiliser l'alcool pour soulager les tensions. C'est à cette époque que commence la dépendance physique à la drogue. Au cours de la deuxième étape, la personne devient de plus en plus préoccupée par l'obtention d'alcool. Elle peut perdre le contrôle de sa consommation, avoir des trous de mémoire ou oublier des événements liés à l'alcool.

Au troisième stade, des changements de comportement et de personnalité commencent à se produire. Il s'agit notamment d'un comportement agressif et d'un manque total de compréhension du problème. Enfin, au dernier stade, la consommation persistante d'alcool affecte la santé physique et émotionnelle de la personne, entraînant une grave détérioration de sa capacité à fonctionner.

Les complications physiques peuvent inclure une inflammation de l'estomac, une inflammation du foie, des dommages permanents aux nerfs et au cerveau (oublis, trous de mémoire ou problèmes de mémoire à court terme) et une inflammation du pancréas.

L'abus d'alcool à long terme peut augmenter le risque et la gravité de la pneumonie et de la tuberculose ; il peut endommager le cœur, entraînant une insuffisance cardiaque ; et il peut causer une cirrhose du foie, entraînant une insuffisance hépatique.

L'intoxication alcoolique est une cause majeure d'accidents de la route et d'autres blessures, dont les conséquences sont souvent fatales. La consommation d'alcool par les femmes enceintes peut provoquer le syndrome d'alcoolisme fœtal, qui peut entraîner un retard mental.

Le sevrage de l'alcool comporte ses propres risques, notamment l'agitation, les hallucinations, le délire et les convulsions. Dans sa forme la plus grave, le sevrage alcoolique peut mettre la vie en danger et nécessiter une hospitalisation.

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Tabac

Fumer des cigarettes, des cigares ou des pipes, mâcher du tabac ou utiliser du tabac à priser peut rapidement entraîner une dépendance à la nicotine. Environ 45 millions de personnes aux États-Unis consomment de la nicotine sous une forme ou une autre. Plus de la moitié des fumeurs allument leur première cigarette dans la demi-heure qui suit leur réveil, et 30 % d'entre eux n'ont jamais arrêté de fumer pendant une semaine.

La plupart des fumeurs regrettent d'avoir commencé à fumer ; seuls 5 % d'entre eux parviennent à arrêter du premier coup, et seuls 3 à 5 % parviennent à ne pas fumer pendant un an. La nicotine est l'une des drogues les plus addictives. La dépendance se développe rapidement et dure longtemps. Les toxicomanes disent qu'il est plus facile d'abandonner la cocaïne et l'héroïne que d'arrêter de fumer.

Dans notre société, il est plus facile pour les gens de devenir dépendants du tabac que de pratiquement toutes les autres drogues. Comparé à d'autres substances addictives, le tabac est relativement bon marché, facilement disponible et socialement acceptable (bien que cela soit en train de changer).

La nicotine ne vous fait pas planer, elle n'interfère donc pas avec votre capacité à fonctionner. Les consommateurs de tabac deviennent rapidement tolérants à tout effet désagréable, comme le mauvais goût ou l'odeur. La cigarette est un dispositif de distribution de drogue très efficace. La nicotine va directement dans les poumons, où elle est absorbée par le sang, envoyée au cœur, puis pompée dans les artères et le cerveau. L'habitude est prise régulièrement et souvent - un paquet par jour, 75 000 bouffées par an - ce qui renforce le comportement.

Il existe de bonnes raisons de ne pas consommer de tabac ou d'arrêter de fumer. Le tabac est responsable d'environ 1 décès sur 7 aux États-Unis, dont 1 sur 3 entre 35 et 70 ans. Le tabagisme provoque la bronchite chronique et l'emphysème. Les femmes qui fument pendant leur grossesse ont un taux plus élevé de fausses couches.

Le tabagisme augmente considérablement le risque de cancers du poumon, des lèvres, de la langue, de la gorge, des joues, de l'œsophage, du col de l'utérus et de la vessie.

Fumer augmente la pression artérielle, fait coaguler le sang trop facilement, réduit l'apport en oxygène du cœur et endommage les parois des artères. C'est pourquoi le tabagisme entraîne plus de décès dus aux maladies cardiaques qu'aux cancers liés au tabagisme.

Options de traitement

Les groupes de soutien tels que les programmes en 12 étapes sont considérés comme un pilier du traitement de nombreuses formes de toxicomanie. Les participants suivent un programme basé sur des rencontres fréquentes et régulières avec d'autres personnes qui partagent le même problème et sont incités à être honnêtes dans la description de leurs problèmes. Les membres du groupe se tournent les uns vers les autres pour obtenir du soutien et des idées sur la façon de résoudre leurs problèmes.

La plupart des groupes de soutien ne sont pas dirigés par des professionnels de la santé. Pour cette raison, il existe peu d'études de recherche évaluant leur efficacité. Cependant, les programmes en 12 étapes existent depuis de nombreuses années, ont manifestement aidé de nombreuses personnes et sont encouragés par la plupart des professionnels dans le cadre du traitement des dépendances, parallèlement à une combinaison de psychothérapie de soutien et comportementale.

Il existe également un nombre croissant de médicaments qui aident à surmonter la dépendance au tabac, à l'alcool et à des drogues telles que les opioïdes.